Vous n’avez pas froid, vous ? Comme si le réchauffement climatique n’en finissait pas de nous glacer le cœur et le corps. À TOPNATURE, même si nous nous sentons, parfois, envahis par la solastalgie, ce sentiment d’impuissance symbolique engendré par la disparition d’un environnement familier auquel nous sommes attaché, nous ne surfons pas pour autant sur l’éco-anxiété.

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Vous n’avez pas froid, vous ? Comme si le réchauffement climatique n’en finissait pas de nous glacer le cœur et le corps. À TOPNATURE, même si nous nous sentons, parfois, envahis par la solastalgie, ce sentiment d’impuissance symbolique engendré par la disparition d’un environnement familier auquel nous sommes attaché, nous ne surfons pas pour autant sur l’éco-anxiété.

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Vous n’avez pas froid, vous ? Comme si le réchauffement climatique n’en finissait pas de nous glacer le cœur et le corps. À TOPNATURE, même si nous nous sentons, parfois, envahis par la solastalgie, ce sentiment d’impuissance symbolique engendré par la disparition d’un environnement familier auquel nous sommes attaché, nous ne surfons pas pour autant sur l’éco-anxiété.

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On se dirait que cet été est un été tout rond, tout doux, un été qui réchauffe, éclaire, et rassemble. On se dirait que notre esprit se repose, se détend, redessine peu à peu ses contours. On se dirait, et on aurait bien raison, qu'enfin est venu le temps d'une réconciliation, d'un apaisement, d'une liberté aimante et pimpante.

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On se dirait que cet été est un été tout rond, tout doux, un été qui réchauffe, éclaire, et rassemble. On se dirait que notre esprit se repose, se détend, redessine peu à peu ses contours. On se dirait, et on aurait bien raison, qu'enfin est venu le temps d'une réconciliation, d'un apaisement, d'une liberté aimante et pimpante.

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Magazine végétarien depuis toujours, TOPNATURE ! Vous l’aviez remarqué ? "Évidemment", diront certains, la plupart d’entre vous. "Ah bon ?", s’étonnent encore quelques étourdis, rêveurs, ailleurs, au fond de la classe. Les uns et les autres nous réjouissent. Les premiers, parce que le végétarisme est notre fondement absolu depuis notre premier numéro, il y a… 25 ans : notre raison d’exister en tant que média, notre raison de vivre en BiO. Pacifiés et heureux. Les seconds, mine de rien aussi assidus que les autres, parce qu’ils nous prouvent, si tant est que nous ayons besoin de preuves, que notre goût du végétarisme se vit et se transmet sans concept, sans prosélytisme, en ouverture. Fluide.

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Manteau de neige, de glace, de brouillard, de pluie, de nuages lourds, de rayons de soleil, aussi, souvent timides, parfois triomphants, et de ciel rose tendre au petit matin. Alors que nous aurions bien besoin de nous réchauffer, l’hiver déploie sans états d’âme sa cape de froidure, et nous sentons poindre le découragement, une certaine résignation.

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Ah non ! On ne va pas commencer l’hiver en tirant une tête de dix pieds de long ! Le couvre-feu vous met le moral en berne ? Franchement, pour les citoyens lambda que nous sommes, il y a pire ! Pour les artistes, les directeurs de salles de spectacles, les restaurateurs, les gérants de cinémas...

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À quoi s’attendre ? S’il est une leçon magistrale que nous a donnée la pandémie de la covid-19 qui continue de sévir et de s’insinuer dans notre vie quotidienne, c’est bien une leçon d’humilité. On ne sait pas à quoi s’attendre, seulement qu’il vaut mieux s’attendre à quelque chose car on ne sait jamais.

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Être sur Terre et l’aimer. À chaque instant, faire de la nature une essence. La respirer, la protéger, la célébrer. Les mois que nous venons de vivre nous rapprochent - un peu, beaucoup, à la folie - de la précarité de notre existence et la nature seule nous enseigne, dans ce creuset d’insécurité, l’impermanence qui devrait nous tenir lieu de gouvernail intérieur.

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“Pourquoi mes dessins sont-ils ressentis comme un répit dans ce tourbillon de nouvelles effrayantes ?” se demande David Hockney dans sa “Lettre d’intérieur” lue par Augustin Trapenard, sur France Inter, le 16 avril 2020. Pourquoi ?

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Son amoureux, un enfant, la suite des événements, le déluge : quoi ou qui que l’on attende, pendant ce temps, quelque chose se passe. Précieuses parenthèses inscrites - souvent contre notre volonté - dans notre esprit, ces minutes, heures, jours, mois…

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